La Bourse et la Crise
1- La Bourse et la Crise depuis 1986.
Introduction sur la Bourse et la Crise
En regardant de plus prés la courbe ci dessous des valeurs de la Bourse obtenues régulièrement à deux dates fixes le 30 Avril et le 30 Octobre de chaque année depuis 1965, le CAC40 et ses variations nous permettent de mieux appréhender ce qui s'est passé et quand.
La première évidence durand cette période est la mondialisation de l’économie car toutes les bourses du monde se ressemblent énormément et elles permettent toutes d’affirmer ces même conclusions.
La seconde évidence est qu’il y a deux parties bien distinctes: l’une avant 1986 où la courbe croît très régulièrement sans à-coups pratiquement plate, et, l’autre après 1986 très irrégulière avec des variations pouvant être énormes à la hausse comme à la baisse sans qu’on puisse ni les prévoir et ni les justifier à priori.
En six mois en 86, la valeur globale du CAC40, c’est à dire des 40 entreprises importantes françaises, mais qui se généralise à toutes les autres entreprises cotées à Paris et ailleurs, passe de 800€ à 1600€ sans qu’aucun argument matériel ne puisse expliquer ce doublement de l’ensemble de toutes ces entreprises. L’économie mondiale dans cette période n’a pas une production qui double et le PIB lui ne croit que de quelques % en 86 comme si de rien n’était. La monnaie reste stable. La Bourse est sortie soudainement de ses gons et de plus à la hausse comme si c’était possible et personne ne dit rien mais on s’en réjouit. On comprend qu’une catastrophe puisse provoquer une chute brutale de l’ensemble des valeurs et on veut bien qu’une action particulière puisse rapidement doubler mais rien ne peut justifier que l’ensemble de toutes les valeurs puisse doubler et plus, soit 100%, en moins d'une année alors que le PIB ne s’améliore lui que de quelques pourcent 2,5% dans l'nnée.
En 98 la Bourse s’affole encore plus et atteindra des sommets inimaginables en 2000 et 2007 au delà de 6.000€ qui ne correspondent à plus rien sans qu’aucun dirigeant ni de gouvernements ni d’institutions monétaire ou économique n’y voient à redire. (sauf peut être Rocard)
En tout cas, la connexion étroite de la bourse avec le marché n’existe plus depuis 1986 et surtout l’autorégulation du marché n’exerce plus son rôle. La machine est folle et les Crises se succèdent les unes aux autres.
Cette période de Financiarisation de l’économie est mise en avant par tous les économistes pour interpréter ce qui s’y passe et tenter une explication.
Cette financiarisation est associée à plusieurs éléments :
Le premier élément en est sans aucun doute celui de la mondialisation et en particulier la localisation ou la délocalisation de l’économie et de ses différents constituants. Par ses pays dominants ou émergeants, ses matières premières, ses produits, ses besoins de mains d’œuvres et les progrès techniques l’autosuffisance n’existe plus et l'isolement n'est plus possible.
Le suivant est évidemment dans l’accélération du progrès technique lui même et en particulier celui des transports et des communications. Les transactions avec les progrès de l’informatique et du web peuvent depuis les années 80 s’effectuer pratiquement instantanément et on peut les faire et les défaire sans qu’on n’ait plus le temps de s’en rendre compte. Alors qui fait quoi ?
La dérèglementation et donc la dérégulation qui peut en découler surtout si elle s’appuie sur une croyance idéologique qui ici consiste à croire au bienfait à priori du marché libre comme règle ultime. C’est la véritable règle d’or.
Mais, y associer les principales dates aux principaux personnage n’est pas sans intérêt.
Valéry Giscard d’Estaing est aux commandes de 1962 à 1981 et est à l’origine delà loi de 73 sur la banque de France qui ne peut plus prêter à l’état français.
Thatcher est aux commandes en Grande Bretagne de 1978 à 1990 pour le Big Bang de 1986.
Reagan est président des USA de 1980 à1988 suivit par Bush de 1988 à 1992.
Enfin sous Clinton le congrès républicain vote en Novembre 1999 le service universel des banques.
La Bourse et la Crise.
http://fr.wikipedia.org/wiki/CAC_40 C’est la courbe de variation du CAC 40 que j’utilise ici pour étudier l’état de l’économie du monde, car elle a à peu prés l’allure de celle de toutes les autres bourses mondiales. La Bourse est l’instrument qui permet de mesurer sur le marché l’état et la valeur des principales entreprises par la valeur globale de leurs actions. C’est une mesure concrète qui s’évalue avec une unité qui est ici l’Euro.
En regardant la courbe du CAC 40 on voit bien qu’il y a un avant 1986 et un après cette limite. Avant les variations relatives en sont négligeables à moins du mm, après cette limite les variations deviennent permanentes et considérables sur une largeur d’au moins 800 points. En 1986 le CAC 40 double de valeur passant de 800 à 1600 et croit de 100% ? comme si c’était possible, la valeur de toutes les entreprises mondiales pourrait doubler ? deux ans plus tard c’est le lundi noir le premier crack de toute une série sans fin. A chaque fois on y trouve une bonne raison (voir Elie Cohen) et à chaque fois ça recommence comme si c’était normal.
De 65 a 86 on a une courbe qui varie très uniformément avec de très faibles variations d’au plus 50 points par à-coups. Puis de 86 a 96 on a une montée régulière dans la suite de ce qui précède mais avec de fortes variations dans une bande, ici bleu clair, de larges variations chaotiques de 800 points, 20%. Enfin, après 97 apparaissent deux pics énormes en forme de M 350% complètement aberrants qui débordent de l’encadrement précédant du CAC 40 et croissant de 2000 a 7000 soit multiplié par 3,5 en quatre ans. Ceci est complètement déconnecté de toute valeur économique réelle dans une période où la croissance économique annuelle est de 2% par an et devrait nous fournir une augmentation environ de 2000 x 0,02 =160 points du CAC 40 ( la droite rouge de variation des minimas a une pente qui est de cet ordre grandeur, une pente de 8%) .
Les économistes sont d’accord pour reconnaître le rôle de l’apparition d’un nouveau phénomène celui de la financiarisation de l’économie durant cette période des 30 dernières années. On voit le big bang4 de cette limite.
Plus précisément ceci se manifeste ici par une série de crises économiques dont la première appelée le lundi noir boursier se produit fin 1987 sous la présidence de Reagan juste avant son départ en janvier 1988.
Comment la valeur du CAC 40 qui mesure l’état et la valeur de l’économie Française, à un coefficient multiplicatif prés, peut elle pratiquement doubler en une période si courte de 6 mois fin 1986 ?. C’est un macro indice dont la valeur doit croitre pratiquement comme le taux de croissance du PIB qu’il entraine. C’est ici un coefficient 100 qui sépare ces deux valeurs et rien que cette croissance mirobolante est une raison en soi valable pour affirmer que l’on est plus dans un système réel. Ce disfonctionnement discrédite le système financier qui l’a permis. Mais personne à cette époque parmi les économistes ne tient un tel langage, au contraire on y croit ferme et même on y voit là un signe de bonne santé du système en vogue de déréglementation qui entraine cette dérégulation et prouve sa supériorité.
Mais depuis 1986 apparaissent brutalement des variations erratiques du cours de la bourse qui jusque là étaient bien plus amorties et plus régulières. L’encadrement de ces variations devient quasiment une bande qui atteint une largeur de 800 points d’indices pour une valeur moyenne de la bourse de 2.000 a 3.000 points aujourd’hui où on ne serait jamais plus en état d’équilibre stable ? Les sauts brusques atteignent des valeurs relatives d’environ +ou- 400/2.000 = 20% ce qui est considérable car n’oublions pas que le PIB lui varie pendant toutes ces périodes de 2 ordres de grandeur en dessous soit environ 2% par an. Ces variations sont donc 10 fois trop grandes et ceci jusqu’au bout. Mais de plus après 97 apparaissent deux pics qui introduisent eux même un nouvel ordre de grandeur dans les variations de ce qui devient encore plus aberrant.
Tout cela est évidemment complètement déconnecté de lois d’un marché autorégulé et démontre directement que l’on est hors normes et hors réalité (du moins dans les commentaires)…..
Je n'ai rien contre les acteurs et les cow boys mais je comprends que c’est capable de tout, ….. même d’y croire.
Les courbes suivantes retracent donc les variations du CAC 40 et du PIB pour nous permettre de mesurer la valeur de la richesse crée par cette financiarisation (courbes ci dessous de Jean Gadrey, Professeur émérite d'économie à l'Université Lille 1). La courbe du PIB mondiale a une pente de croissance de 4,5% environ.
http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2008/10/13/hausse-historique-pour-le-cac-40/
Cette financiarisation peut se mesurer par le rapport des valeurs des actifs financiers à celles du PMB mondial qui valait en 1987 de l’ordre de 1000 (base de 100% d’après l’économiste André Orléan a voir dans la video à l’ENS ci dessous ) si on ajuste les deux courbes à cette valeur pour en étudier l’évolution ce rapport va exploser car il vaudra 350% en 2007 vingt ans plus tard juste avant la Crise des Subprime (qui n’aurait rien a voir avec l’Euro).
http://www.dailymotion.com/video/xcyg56_andre-orlean-l-instabilite-des-marc_news
André Orléan est directeur de recherche au CNRS et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est actuellement chercheur au laboratoire Paris-Jourdan Sciences économiques (PSE, Ecole d'économie de Paris) et co-responsable du Master "Economie des Institutions" (EHESS et Paris X-Nanterre). Il est également membre du Conseil scientifique de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) et du comité de direction de la revue Annales. Histoire, Sciences Sociales.
Quand il y a de la musique on ne peut faire que danser. C’est bien vrai, surtout si ça paie et il poursuit…
«… La question financière a une grande actualité en raison de la crise. Mais, au fond ca dépasse simplement la raison de la crise parce que comme vous le savez depuis 30 ans nos économies se sont très fortement financiarisées. Si on prend par exemple comme variable le taux du rapport des actifs financiers au PMB mondial, des ordres de grandeur, en 1990 c’était à peu prés 100% et donc aujourd’hui en 2007 avant la crise c’était de l’ordre de 350%.
Donc on voit qu’il y a une croissance tout a fait fondamentale, tout a fait importante. Si on pense en terme de profits, aux Etats Unis par exemple, les institutions financières s’appropriaient 40% du profit généré par l’économie américaine avant la crise pour quelque chose qui représente à peu prés 5% de l’emploi salarié. Donc vous voyez que ce sont des systèmes évidemment très importants, très fondamentaux. Et si on a ce regard rétrospectif, et si on peut prendre un peu de distance, au fond toute l’évolution qu’on a connu ces dernières années a été dans le sens d’une financiarisation croissante c’est a dire d’avoir de plus en plus d’actifs financiers et d’avoir aussi de plus en plus de systèmes de marchés financiers ou on négocie ces actifs que ce soit des actions des obligations des dérivés des matières premières etc…
On a eu cette financiarisation, ce rôle croissant des marchés financiers. Et a vrai dire cette financiarisation du monde de l’économie a été perçu au départ comme tout a fait positif , comme un facteur de stabilité. Si vous regardez les rapports qui sont écrit avant 2007 sur cette question vous verrez constamment qu’il est mis en avant le fait que les systèmes financiers de nos pays développés se sont stabilisés, sont devenus plus efficaces, justement parcequ’il y avait de plus en plus de marchés financiers. … ! » foutaise !
Foutaise, c’est moi qui conclue, ces avoirs financiers ont créé une trop grande quantité de richesse en surplus, et depuis 87 en vingt ans, au moins six fois trop de 1.000 à 6.000 points sur le graphique ( sinon trois fois et demi) en surplus de tout le PMB mondial sur les bourses ? Ce PMB qui lui même au moins doublé pendant la même période, avec d’énormes soubresauts et les économistes nous soutiendraient que les systèmes financiers se seraient stabilisés ?
Cette richesse supplémentaire où se retrouve t-elle et sous quelle forme ? Il semble que ce soit une pure création virtuelle n’ayant qu’une vague connexion avec l’économie réelle ? En tout cas qui excède largement le PMB mondial et surtout qui n’est pas uniformément réparti dans le monde car cette finance est un pur produit financier existant essentiellement aux USA où il représente 40% du profit généré par l’économie américaine, en Grande Bretagne et un peu en Europe occidentale. Serait ce purement des écritures, des présentations, des emballages ou une pure créations de l’esprit si ce n’est du tripatouillage ?
En réalité il y a là une création de richesses qui semble hors du marché et de sa fonction fondamentale de régulation mais traités par le marché avec des traites existantes créées par les banques ? On a donc créé au moins 350% de créances d’actifs en plus et ce ne sont pas les états ou les politiques qui l’ont fait mais les financiers et a leur tête l’idéologue Reagan qui a cru à la dérégularisation du système financier, ce qui a favorisé tout ce Chaos.
Si on reprend un article du monde début 2008 on peut voir l’ampleur de cette Crise et au delà de la faillite le grenouillage qui va avec. Probablement tout cela n’est que spéculation avec évidemment du beau monde et spécialisé non en économie mais en connaissance de connaissances.
La quasi-faillite d'un fonds créé par Carlyle illustre l'ampleur de la débâcle bancaire
LE MONDE | 14.03.08 | 14h13 • Mis à jour le 14.03.08 | 14h13
La crise des subprimes, du nom de ces crédits immobiliers à risque distribués aux Etats-Unis, n'épargne aucun acteur financier. Elle vient d'atteindre l'un des emblèmes du capitalisme américain. Jeudi 13 mars, l'un des 60 fonds de la société d'investissements Carlyle s'est déclaré en situation de quasi-faillite. Le fonds, nommé Carlyle Capital Corporation (CCC), coté à Amsterdam et basé dans l'île anglo-normande de Guernesey, a annoncé qu'il était en défaut de paiement pour l'équivalent de 16,6 milliards de dollars (10,63 milliards d'euros).
Après avoir tenté sans succès de négocier avec ses créanciers, CCC a indiqué que ces derniers allaient saisir ses actifs. "Le fonds mettra la clé sous la porte", traduit Vincent Treulet, analyste chez Natixis. Les marchés ont violemment réagi. L'action du fonds, qui valait plus de 19 euros au printemps 2007, est passée en quelques jours à un statut de "penny stock", à 0,35 euro jeudi soir.
L'empire Carlyle, fondé en 1987, qui a eu recours aux services des hommes de pouvoirs les plus influents - tels Franck Carlucci (secrétaire américain à la défense sous la présidence de Ronald Reagan), George Bush père (ex-président des Etats-Unis), John Major (ex-premier ministre britannique), ou encore le milliardaire George Soros - n'est pas directement menacé. "Il n'y a aucun lien capitalistique entre le groupe Carlyle, et CCC", précise son porte-parole. Le fonds CCC, créé par Carlyle en 2006, a été introduit en Bourse en juillet 2007. Il est aujourd'hui détenu à 15 % par des employés de Carlyle et à 85 % par les investisseurs qui ont souscrit à l'opération.
Le groupe n'a donc plus aucune obligation de sauver CCC. Dans un entretien aux Echos, vendredi, David Rubenstein, l'un des fondateurs de Carlyle, indique toutefois que Carlyle examinera "tous les moyens pour aider les investisseurs dans CCC qui ont perdu leur mise". Pour sauver CCC, le grand fonds américain aurait dû injecter plus d'un milliard de dollars. Il lui a accordé une ligne de crédit de 150 millions, à laquelle il devra sans doute renoncer. Un faible montant en regard des actifs totaux qu'il gère, estimés à 81,1 milliards de dollars.
Mais la réputation de la société d'investissements, qui vient de recruter le demi-frère de Nicolas Sarkozy, Olivier Sarkozy, auparavant collaborateur de la banque suisse UBS à New York, est entachée. D'autant qu'elle a prêté son nom à ce fonds. "Cela a permis de faciliter l'introduction en Bourse. Aujourd'hui ils s'en mordent les doigts", indique un proche du dossier.
Big Bang (marchés financiers) - Wikipédia
Lors de l'année 1986 l'administration de Margaret Thatcher (1979-1990) adopta plusieurs changements principaux1,2:
- Suppression de la distinction entre « stockjobbers » et « stockbrokers »
- Autorisation pour les groupes étrangers d'acheter 100% des actions d'entreprises cotées britanniques
- Suppression des commissions fixes qu'il fallait payer pour échanger actions, obligations, etc.
Le terme vient de l'extrême rapidité avec laquelle ont été mises en place les réformes (en un jour)3. Manifestation très rapidement visible du Big Bang, la vente à la criée fut très vite remplacée par des transactions électroniques. Enfin la brutale augmentation de l'activité qui résulta explique également le terme.
La libéralisation facilita l'arrivée rapide de banques américaines et ouest-européennes à Londres et le développement du marché financier grâce à la baisse des coûts .
Le Big Bang demeure l'une des mesures emblématiques du programme de réformes du gouvernement de Margaret Thatcher. La City était auparavant considérée comme un lieu policé et élitiste pour gentlemen anglais. Avec son essor elle entraina la multiplication des Golden Boys. Selon Philip Augar, ancien courtier de NatWest et de Schroders et auteur du livre La Mort du capitalisme gentleman, « Le Big Bang a instauré une éthique de travail plus rigoureuse dans la City et précipité la fin de la vieille école ».
Parallèlement à la démarche britannique, on a appelé Big Bang la libéralisation des marchés financiers japonais en 2001.
Résultats
Le rôle de Londres dans les marchés financiers mondiaux s'est fortement accru depuis 1986, en grande partie grâce au Big Bang4: sur les échanges de dérivés de gré à gré, la part de marché de la City est passé de 27% en 1995 à 43% en 2004.
Un cinquième des actifs des hedge fund sont gérés à Londres (dont 80% des actifs des fonds européens), comparés à 10% en 2002. Aujourd'hui Londres est la première place financière du monde en ce qui concerne les devises et son avance ne cesse de progresser.
De 1986 à 2006 le volume d'actions échangés a augmenté de 1.500%, passant de 161 milliards à 2.496 milliards £ en 2006.
A voir cette croissance folle, il y a là aussi création de finance virtuelle sans frais ni régulation.
Le Gramm-Leach-Bliley Act Financial Services Modernization Act de 1999 est une loi américaine votée par le Congrès, dominé par une majorité républicaine, et promulguée par l'administration Clinton le 12 novembre 1999. Elle met en place des services de banques universelles, c'est-à-dire qui assurent aussi bien les services d'une banque de dépôt que d'une banque d'investissement et qu'une compagnie d'assurance .
Fin 1999, la divergence du système était déjà là. C’est sans influence sur le pic en 2000.
Les centres offshore sont deux fois plus importants que les centres onshore.
La croissance des Hedge_fund est exponentielle très régulière entre 2000 et 2007 et multiplie par 4 la valeur des portefeuilles en 7 ans.
La bourse plonge de 2000 à 2003 entre 7000 et 3000 pour remonter ensuite vers un pic en 2007 à 6000. On ne voit pas là de corrélation possible.
C’est probablement une machine a gagner des sous et ceci en toutes circonstances.
La gestion alternative est un mode de gestion de portefeuille appliqué par certains fonds d'investissement dits « fonds alternatifs » ou « fonds de couverture », ou hedge funds. L'investissement minimal est de quelques dizaines de milliers de dollars parfois, à plusieurs centaines de milliers plus souvent, suivant les fonds. De plus, n'étant par essence pas aussi régulés que les fonds de placement classiques, ils ne peuvent être distribués au grand public et sont réservés à la catégorie des investisseurs institutionnels ou aux grandes fortunes. La définition d'une hedge funds reste confuse puisque chaque source possède ses propres critères (SEC, FSA, Dodd-Frank Act). Cependant, pour les différencier des OPCVM, les hedge funds font appel à l'emprunt pour construire leurs portefeuilles les contraignant à un seuil minimum de rentabilité.
Capitalisation boursière des principales places financières
Insee - Économie - Capitalisation boursière des principales places ...
dans le monde en fin d'année en milliards de dollars
Source: World Federation of Exchanges.
2010 / 2009 (en %)
Nyse Euronext (US) 11 837,8 13 394,1 13,1
Nasdaq OMX 3 239,5 3 889,4 20,1
TSX Group 1 676,8 2 170,4 29,4
BM&FBOVESPA 1 337,2 1 545,6 15,6
Autres marchés 842,1 1 173,4 39,4
Amérique 18 933,4 22 172,9 17,1
Tokyo SE Group 3 306,1 3 827,8 15,8
Shangai SE 2 704,8 2 716,5 0,4
Hong-Kong Exchanges 2 305,1 2 711,3 17,6
Bombay SE 1 306,5 1 631,8 24,9
Australian SE 1 261,9 1 454,5 15,3
Shenzhen SE 868,4 1 311,4 51,0
Korea Exchange 834,6 1 091,9 30,8
Total des marchés mondiaux 47 727,7 54 953,6 15,1
L'Économie mondiale en 2003 et 2005 en dollar
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_mondiale
Indicateur en dollars US Année 2003 Année 2005
Population3 : 6,3 milliards 6,5 milliards
PIB (PPA)4 : 50 400 milliards 60 630 milliards
PIB (courant)5 : 36 300 milliards 43 070 milliards
PIB/habitant (PPA)6 : 8 000 9 500
PIB/habitant (courant)7 : 5 755 6 626
Mais pour moi la première preuve de cette déconnexion actuelle de la bourse du marché est celle que j’ai envoyée par mail et qui figure dans mon blog Rappel des variation du CAC40
Voilà la courbe telle que je l’ai extrapolée en Aout 2009 pour faire mes prédiction à cette date du prochain maximum et minimum du CAC 40. Ma prévision consiste à décaler la partie de mars à juillet pour la mettre bout à bout après aout jusqu'à novembre. Elle apparaît légèrement ci dessous jaunâtre.
Et je précisai dans un Email envoyé le 03/09/2009 et une pièce jointe aux adresses suivantes: "jjdrouet"; "C DUBORT"; "jerome castany"; "b causse"; "nils"; "tristan leCoz"; "bird"; "samuel lepetre"; "lepetre owhadi valerie"; "roald b"; "eric owhadi."; "jean Jean Sicart" prévisions pour un mois et deux mois plus tard qui ont été vérifiées:
un maximum de 3.700€ début Octobre
un minimum de 3.500€ en fin de 1ère semaine de Novembre avant une nouvelle croissance»
Le résultat a fait aussi l’objet d’un courrier Email envoyé le 01/10/2009 de Vérification :
On est le 1er Octobre et le CAC40 est coté à 3.772,72€ (1ère val.)
Puis un second courrier pour le minimum Email envoyé le10/11/2009 de vérification :
Voilà le minimum du CAC40 le 3 Nov. 2009 3.546 € (2ème val.)
C’est incroyable mais vrai ! J’ai fait ces prévisions à l’époque pour démontrer que la bourse était déconnectée des lois du marché. Et, j’en tirai la conclusion que si moi qui n’y connais rien ou presque en économie pouvait faire de telles prédictions ne connaissant pas le marché c’est qu’il n’était pas responsable de ces variations. Qu’est qui se passait ?
C’est probablement un dérèglement, un facteur extérieur, complètement déconnecté qui intervient sur ces trois mois…. Un bon Trader peu exploiter sans scrupule un tel résultat.
C’est ce qui m’a convaincu et a rechercher sur une étude plus poussée du CAC 40 ce qui n’allait pas. Il disjoncterait ?
Conclusions :
Le premier chiffre essentiel est celui de la dette mondiale qui est de l’ordre de 43.000 Milliards de dollars.
Le second chiffre qui m’intéresse est celui de la valeur totale de l’ensemble des bourses du marché mondial qui lui aussi est de cet ordre de grandeur car en 2010 elle a été de 47.000 milliards de dollars.
Le PIB (courant) mondial qui était de 43.000 milliards en 2005 est lui aussi de cet ordre de grandeur.
Ces quantités sont du même ordre de grandeur et pèsent tout autant dans la crise actuelle.
Toutes les courbes des cotations des bourses mondiales ont même allure sur une très grande période de temps. Ceci démontre l’importance de la délocalisation et de la mondialisation de la finance et de l’économie.
J’insiste ici sur la coupure en 1986 de toutes ces courbes qui montre qu’il y a deux périodes bien distinctes.
Ces variations du CAC 40 sont tracées à partir de 2 points par an au 30 avril et 30 octobre. On voit très bien que de 1965 à 1986 la courbe est très uniforme avec de très faibles variations relatives dans une bande très étrite. Par contre de 1986 à 2009 il n’en est plus de même et les variations deviennent considérables et la bande très large. Elles se présentent ici dans un encadrement non négligeable d’abord d’environ 1000 points puis énorme. Ces deux périodes, de part et d’autre de 1986, de plus de vingt ans chacune, sont fondamentalement différentes.
De plus les deux pics en M de la dernière décennie font intervenir des sommes considérables qui n’ont plus rien à voir avec aucune explication rationnelle possible. Et, d’ailleurs l’interventionisme est devenu une nécessité.
Ils mettent en évidence une dérégulation excessive des lois du bon fonctionnement du marché.
Cette augmentation excessive de la masse financière associées à toutes les places boursières du monde qui ont toutes ces mêmes allures mettent en évidence un excès de création de masse monétaire de 350% sur un capital d’environ 50.000 Milliards de dollars qui représente le Total des Marchés mondiaux soit 100.000 Milliards de dollars créés artificiellement en spéculatio n?.
Ces sommes excessives sont bien des valeurs qui apparaissent en très peu de temps en deux ans (1998 et 2000) est sans aucune contre valeur. Ce sont des écritures dans des comptes bancaires qui n’ont plus rien à voir avec une contre partie réelle. C’est un tour de passe passe technique dont certain profitent.
Ce sont des valeurs virtuelles manipulées par des spéculations qui par leurs ampleurs déséquilibrent complètement tout système financier quelqu’il soit. Et sur les quels les états et leur gouvernement n’ont plus le pouvoir.
Ceci d’autant plus que les pays les plus puissants USA, Allemagne, Japon, Grande Bretagne, France, Italie sur les places financières sont aussi les plus développés et tous gouvernés par ceux même qui ont voulu et construit ce système qu’ils pensent être le meilleur et le seul à pouvoir nous guider.
Il y a un paradoxe a ne pas reconnaitre que le système est sorti de ses rails, de sa bonne gouvernance, depuis 25 ans et qu’il est entrain de miner tous les fondements de la Démocratie en imposant la priorité de l’économie sur le social.
On n’a plus le choix de pouvoir gouverner il faut se plier à la volonté des financiers même s’ils se trompent.
Il apparaît depuis les années 2000 un fonctionnement hors normes incontestable que l’on veut maintenir à toutes forces et qui n’est pas diagnostiqué correctement même si on le critique.
Politiquement c’est aussi une période hors normes qui a permis et mis en pace en même temps des gouvernants dans les pays les plus démocratiques (comme si c’était possible et probable) tels que le fils Bush, Berlusconi, Sarkozy et d’autres qui malgré une puissance sans pareil et en période de paix sont obligés d’avoir recourt à des techniques de guerre sous toutes ses formes pour gérer leurs problèmes : d’abord économiques, puis sociaux et enfin de sécurité.
Les droits de l’homme et leur garantie des minorités comme aussi le suffrage universel sont remplacés par une logique technocratique, apolitique et adémocratique. C’est aussi le diagnostique d’une sortie de route même si cette route est inconsciente.
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