Conclusions sur la Dette et le Chômage
Conclusions sur la finance 20 déc 2013
Trois vidéos de quelques minutes intéressantes
http://youtu.be/_igRoU6kqAU?t=1m0s Il faut détruire la dette …
Dessertine http://www.youtube.com/watch?v=JmpA1ob38ws
3min10 En 2013, la France deviendra le premier emprunteur du monde avec 1 milliard par jour ouvrable. La dette est détenue à 85% par des investisseurs étrangers. Un leg de Dette juste avant les élections de 2012 ! Spéculation et Eurex de la Deutsch Bank ?
La France va emprunter 173 miliards d'euros en 2014
Attali http://www.youtube.com/watch?v=yxDPR9tInaA c’est le début de la fin ….
Voilà deux économistes éminents non pas atterrés mais catastrophés par ce qui se passe disons depuis 2008. Ils sont d’accord sur un seul point c’est que ce n'est pas seulement une crise comme les autres, c’est une catastrophe qui est véritablement effrayante et tout ce qu'ils trouvent à dire c'est qu'il faut faire quelque chose.
Mais, quoi ?
C’est la ruine du système capitaliste ? Mais, pourquoi et donc quoi faire?
C’est une autre affaire qui n’apparaît pas clairement. En général on y répond par un autre symptôme : c’est la généralisation de la dette d’abord des particuliers, ensuite des entreprises, enfin des institutions et des pays.
Et, ça en fait des billards …. On ne sait plus la compter.
Qu’est ce qui n’est pas endetté aujourd’hui ?
Et d’ailleurs Dessertine trouve une réponse qui est donc de détruire la Dette puisque il ne peut être question de l’annuler tellement elle est colossale.
Au faite ce serait encore un gauchiste de plus ce Dessertine ?
Mais au fait, l’autre penserait plutôt à faire un peu plus de Dettes pour investir dans le travail et dans la production pour diminuer cette dette et ….
Donc tout ça n’est qu’une question de Dette. Voilà pour le symptôme Dette.
Mais la Dette à priori est surtout un outil économique qui doit permettre de rétablir l’équilibre du système tout en exerçant un effet de frein et donc une contre réaction. Ce sont alors les intérêts de cette dette qui augmentent en fonction de son insécurité pour dissuader alors cette action.
Cette Dette et là pour améliorer le fonctionnement du système.
Le problème de cette Dette est quand cet emprunt sert de levier et donc d’accélérateur pour améliorer la situation économique du système. La Dette a alors un action bénéfique qui a tendance à s’imposer d’autant plus qu’elle permet un profit important. Et, c’est le cas de ces produits financiers dérivés qui ont été créés dans les années 80 pour gérer des Dettes à risques. Ces produits financiers sont des usuriers qui prêtent de l’argent à un taux maximum, si possible à deux chiffres à partir d’emprunts fait à faible taux 2% qu’ils obtiennent automatiquement auprès des banques centrales.
Voilà l’effet levier miraculeux.
La Dette crée de la Dette et ceci au détriment du système économique final.
Ce n’est qu’un étage financier privé supplémentaire dans la chaine des Dettes qui lui à pour unique but d’optimiser un rendement purement financier obtenu ailleurs au détriment de l’emprunteur final qui lui produit quelque chose. Cet étage supplémentaire est d’autant plus nocif depuis que l’état a cédé au privé la gestion totale de la Dette.
C’est de la piraterie institutionnalisée à l’origine par la city et ses traders sur les fondements même du Capitalisme. C’est un parasite qui s’installe sur le corps de production de la société et qui s’engraisse sur le flux de la finance.
Il y a quelque chose de bizarre dans tout cela. Ca tourne pas rond car la dette génère de la dette puisqu’on en arrive à une ruine en cascade générale qui sans intervention de l’état explose complètement. Et, il faut sortir du système pour stabiliser tout ça.
La conséquence ultime c’est la dette publique des états qui finalement sauve la dette des privés. Il n’y a pas d’autre solution.
Le système n’est pas stable et surtout n’est pas autorégulé.
C’est un système qui permet aux plus riches de s’enrichir sans rien produire et aux plus pauvres de s’appauvrir tout en étant encore nécessaires à la productions. Ceci de moins en moins au fur et à mesure de la mécanisation et de l’automatisation qui elle aussi est de plus en plus entre les mains de la finance à travers des produits financiers et de moins en moins la propriété du producteur à travers la Dette elle même. Eurex est là pour ça.
La finance n’est pas personnalisée, n’a pas de morale. Elle n’a que des intérêts. Son efficacité n’est plus à démontrer. Elle est dans sa phase finale, toute puissante, et sa généralisation fera exploser le Capitalisme qui a réussi déjà à l’imposer.
Je ne vois pas où est la faille qui me laisserai entrevoir un espoir car seule une catastrophe naturelle peut maintenant rompre la course effrénée à la productivité financière à deux chiffres. Dessertine y penserait ?
Conclusions:
Le système Capitaliste n'est pas stable.
Cette réflexion sur la Dette montre que le libre marché nécessite et génère de la Dette qui entraine automatiquement des bulles financières qui explosent si l’on n’intervient pas de l’extérieur.
On le voit aussi au travers de la notation de crédibilité des entreprises et états. Cette notation est là pour éclairer la finance dans ses placement. Le but étant de garantir des intérêts proportionnels aux risques associés à la Dette créée. On comprend que ces intérêts croissent avec les risques associés à l’entreprise sans cela on va à la catastrophe.
France: le taux d'emprunt à 10 ans grimpe - Le Figaro encore un effet d’annonce ?
8 nov. 2013 - France: le taux d'emprunt à 10 ans grimpe à 2,389% contre 2,158% la veille à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.
La dégradation de la note de la France de AA+ à AA par l’agence Standard and Poor’s vendredi 8 novembre a provoqué une légère augmentation des taux à 10 ans de la dette française, passés à 2,39%.
Mercredi 13 novembre le taux est redescendu à 2,17% ce qui démontre que le marché ne tient pas compte de la dégradation.
Il semble bien que la réaction immédiate de Paul Krugman, prix Nobel, qui pense que "Cela tient davantage de l'idéologie que d'une analyse économique défendable" me conforte dans l’opinion qu’actuellement il existe une déconnexion entre le fonctionnement de la finance et le marché financier et que nous sommes dans une période de spéculation éhontée et non pas réaliste, motrice ou motivante.
"Ne prenez pas cette dégradation [de la note française] comme la démonstration que quelque chose ne va vraiment pas dans l'état de la France." Ce n’est pas moi qui le dit !
Et la bourse dans tout cela ….aucun effet ?
Stimulé par le discours de la future patronne de la Fed, le CAC 40 ...
15 nov. 2013 - bourse.lefigaro.fr/.../stimule-par-le-discours-de-la-future-patronne-de-
Rassuré par le discours de Janet Yellen, le CAC 40 a gagné 0,19 % vendredi, soit une hausse de 0,75 % sur l’ensemble de la semaine.
Le CAC40 fait mieux que les autres places. La dégradation n’a eu aucun effet là non plus. Alors ?
Peut on alors prévoir un an à l’avance, et surtout l’annoncer, que la courbe du chômage s’inversera si l’on est pas un expert ?
On verra cela à la fin du mois !
Il y a un bug quelque part et c’est du domaine de la propagande, mais de qui et surtout pourquoi ? Il n’y a pas que les intérêts qui diminuent au lieu de croitre, il y a aussi la bourse qui croit au lieu de baisser. Deux indices numériques de l’état économique du système qui contredisent l’expertise catastrophique et la rumeur.
Alors quelle est la conclusion que l’on doit en tirer ?
Soit l’économie n’est pas une science universitaire mais une opinion sans conséquence, soit l’émotivité l’emporte sur la réalité que ce soit pour nos experts comme pour les utilisateurs de cette expertise.
Pourquoi les marchés ne tueront jamais la France - Les Echos propagande ?
19 déc. 2013 - Par Guillaume Maujean Rédacteur en chef Finance-Marchés
Jamais la France n'a profité de conditions de financement aussi favorables que cette année sur les marchés. En 2013, le pays a emprunté auprès des marchés à un taux moyen de 1,54 % à moyen et long terme. Une misère et un plus bas historique. Jamais la France n'a bénéficié de conditions de financement aussi avantageuses. Le précédent record datait de 2012 (à 1,86 %).
Je rappelle ce que j’écrivais le en septembre et qui s’affirme encore plus ce mois de décembre où l’inversion de la courbe continuera. Elle va encore décroitre en ce mois de décembre quoi qu’en disent …..
Conclusion :
En tout cas la déconnexion entre l’économie et la Finance s’affiche là aussi.
Si je reprends cet article sur les taux c’est pour ce disfonctionnement que l’on justifie par un argument purement idéologique qui sort de la théorie économique scientifique.
On voit bien que depuis la Crise de 2008 ce taux décroit régulièrement de 4,5% à 2% pour atteindre 1,5% en moyenne en 2013. Où est la vérité de la crédibilité de l’emprunteur : du coté de la rumeur où du crédit qu’on lui accorde? Faut-il croire la science économique où l’idéologie ?
Ca ne peut pas conduire à une autorégulation fertile imposant un retour sur un bon fonctionnement.
Effectivement, Les echos trouvent idéologiquement une raison pour laquelle les marchés ne tueront jamais la France et donc pour laquelle on s’extrait du marché pour y faire intervenir la psychologie et faire exactement le contraire de ce qui doit être fait. On ne sait plus relier numériquement les causes aux effets….. Mais on se convainc soit même que ça doit être ça et ça suffit.
Pourquoi cette décroissance ne serait elle pas le signe que la Crise s’éloigne et que la France est en train de retrouver, peut être lentement, un état plus stable permettant une décroissance du chômage et une nouvelle croissance bien qu’encore fragile ?
Revenons au chômage et à ma prédiction scientifique de l’économie.
L'Insee ne prévoit aucune inversion de la courbe du chômage en ... Le Figaro 20 déc. 2013 -
Selon l'Insee, le Produit intérieur brut de la France (PIB) devrait progresser de 0,2% aux deux premiers trimestres 2014.
Quant au chômage, il devrait culminer à 11%, loin de l'inversion de la courbe promise par le chef de l'Etat pour la fin de cette année.
Voilà ce que j’écrivais en Septembre il y a 4 mois:
Inversion de la courbe du chômage.
Il faut reconnaître que c’était évidemment faisable simplement parce que l’économie est une science et non pas un pari. Il suffisait effectivement d’aider à l’embauche mensuelle de 25 000 emplois supplémentaires pour arriver à stabiliser le chômage et la période de mise en place de ces procédures devait être sans doute de quelques mois. Il se devait d’abord de cibler la jeunesse qui payait le prix fort et d’ailleurs ces résultats ne se sont pas fait attendre comme il l’a souligné. Cela l’a conforté évidemment dans son expertise. Il n’y avait plus qu’a attendre un résultat plus général qui s’annonçait dès avril 2013 par une baisse régulière de –5 000 employés supplémentaires dit aidés par mois et l’augmentation du chômage baissera pour ensuite décroitre à partir d’octobre 2013 qui présentera le maximum de la courbe du chômage .
C’est ce résultat simple que je veux non pas prédire seulement mais aussi expliquer mécaniquement pour m’en tenir à un raisonnement scientifique compréhensible.
Courbe de variation mensuelle du nombre de chômeurs de catégorie A
Depuis Avril cela fera 9 mois successifs où le chômage aura diminué régulièrement de –5000/mois et donc on en arrive à –25000= 5 x5000 en Aout où le chômage se stabilise et –20000= 4 x5000 supplémentaires en décembre qui devrait être le chiffre bientôt annoncé après Noël.
Sur la défensive, Ayrault défend ses réformes et justifie son action LeFigaro 20déc2013 Notamment sur l'inversion de la courbe du chômage, promesse phare de François Hollande. «L'année n'est pas terminée et nous y sommes quasiment», a dit Ayrault. «Cet objectif (…), nous allons l'atteindre», a-t-il insisté, alors même que l'Insee ne prévoit qu'«une reprise poussive» en 2014, sans baisse du chômage.
Conclusion.
En tout cas ni la crise , ni le chômage, sans l’intervention régulatrice des états n’aurait été maitrisé. Et, si la spéculation reste le moteur du capitalisme mondial on ne pourra rien contre l’avalanche de catastrophes financières qui se sont succédées après 1986 où le pouvoir financier a été dé régularisé. Pour l’Euro la privatisation de la finance a ajouté une couche supplémentaire. Ce n’est plus l’industrie qui génère le progrès et la richesse. C’est la finance qui rapporte avec des intérêts à deux chiffres. La progression de la production stagnant à un seul chiffre.
La course à la croissance des profits a deux chiffres >10 est lancée avec la nécessité de la maintenir en abaissant le prix du travail pour générer plus de gains que la production ne peut faire. La seule manière d’y arriver est d’augmenter artificiellement la masse financière pour pouvoir soutenir le marché (subprime) qui s’écroule alors et c’est l’état qui est obligé de relancer la machine en augmentant lui même cette masse. Plus aucun pays n’est capable de gérer sa finance qui est essentiellement entre des mains et des institutions privées étrangères . Il ne reste plus qu’a s’adapter a un système sans pilote qui est gouverné à vue par l’avidité humaine.
On est retourné à la case départ où l’insécurité est redevenu l’état fondamental qui guide le développement de l’humanité.
Heureusement que certain placent encore la solidarité et le social au centre de la civilisation.
Quelle est la leçon de cet épisode politique ?
Rien n’est plus manifeste ou évident que le problème essentiel, lorsqu’il touche plus de 5 millions de personnes sur une population de 60 millions ( soit 1 habitant sur 8 en métropole) ce qui est énorme, cette calamité, doit être traitée avec des résultats précis immédiats.
C’est ce à quoi Hollande s’est attaché en se fixant un but bien précis et appréciable.
Quel en à été la perception et le résultat ?
D’abord tout le monde semble avoir pensé que c’était un pari stupide et sans effet.
Plus, maintenant que sa réussite est démontrée on est persuadé que ce n’est pas vrai.
Et plus, même si c’est vrai ça ne vaut rien ? faudrait-il que le chômage disparaisse d’un seul coup alors que ses mesures n’avaient à priori aucune chance et que seul 1,5% de croissance du PIB aurait permis de baisser le taux de chômage ?
Alors où est la science économique dans tout cela, dans la prévision qui se réalise exactement preuves et calculs à l’appui, ou dans les déclamations fausses et sans fondements si ce n’est idéologiques.
Une solution s’impose c’est que l’économie est une science et donc on ne lui a pas donné la parole car ce que ce gouvernement a mis en place a marché et il est simple de comprendre pourquoi. C’est une évidence scientifique.
Il est aussi évident que ce message simple n’est pas passé non pas parce que l’on ne l’a pas entendu mais parce qu’il n’a pas été et n’est toujours pas audible.
Alors, quel en est la raison ?
La raison est d’abord que tout le système, les gens et les média , sont persuadé qu’il n’y a pas de vérité, que chacun a sa propre vérité, qu’une vérité en vaut une autre et donc que l’économie n’est pas une science qui peut s’imposer. Tout cela n’est qu’idéologie.
Mais pire, c’est que l’homme est par nature grégaire, et donc sensible a son environnement et c’est ce dont les puissant se servent pour imposer leur système.
C’est le défaut du système capitaliste que de concentrer les pouvoirs dans une oligarchie puissante. C’est ce qui permet au système de monopoliser les médias en y favorisant une seule idéologie celle devenue nécessaire de la consommation. On entend presqu’un seul message celui consensuel et que l’on veut entendre.
Dette : la perte du triple A de l'Union européenne n'ébranle pas les ... idéologique
Les Échos – 20 déc. 2013 Standard and Poor's sanctionne la dégradation récente de quelques piliers de l'Europe mais aussi celle de la cohésion européenne.
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