Etude de la crise

Démonstration par l’Absurde de la Crise Euro sur la Grèce.

 

 

Démonstration par l’Absurde de la Crise Euro sur la Grèce.

 

 

Je démontre ci dessous qu’en Europe, du fait de la réglementation de la Banque Centrale Européenne lui interdisant de financer les emprunts d’états de leur monnaie et de la spéculation internationale du système financier mondial liée à sa dérégulation dûe à un développement purement idéologique du capitalisme primaire, il en résulte une profonde crise de la Dette de l’Europe à travers l’Euro qui ne se manifeste pas du tout pour les autres pays que ce soit la Grande Bretagne, la Suède qui ne dépendent pas de l’Euro ou les USA, le Japon, la Chine, l’Inde ou le Brésil qui ont leur propre Banque Centrale qui leur permet de nourrir et gérer leur système financier pratiquement sans intérêt, leur Dette étant pourtant aussi importante si ce n’est plus que pour les pays de l’Euro.

Ma démonstration se fait par l’absurde en montrant que la solution que l’on essaie d’imposer aux pays de l’Euro n’ a pour conséquence que de produire l’effondrement du rôle de l’état en lui confisquant pratiquement toutes ses ressources dés lors que les rendements obligataires de la Dette souveraine atteint le taux usuraire de 6% ce qui est aujourd’hui le cas de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie ….

Les Dettes de tous les états avancés économiquement sont toutes de l’ordre de leur PIB et sont la conséquence de politiques d’investissements nécessaires à leurs infrastructures techniques et sociales. C’est l’investissement possible dans un système capitaliste essentiellement par des injections orientées de nouveaux capitaux empruntés.

Les PIB des pays les plus évolués sont capables au mieux d’avoir des taux de progression exceptionnels de 6% au plus, c’est ce que démontre la banque mondiale depuis 1945 la dernière guerre mondiale.

L’économie à travers la cotation en bourse démontre qu’il y a eu depuis 1986 et pour certains états émergeants des croissances anormales élevées à deux chiffres au delà de 10% avec de fortes Crises financières associées à des spéculations économiques sans complexes donc aussi bancaires et immobilières par exemple correspondant à des rendements obligataires de cet ordre. Ces possibilités n’existent pas statistiquement dans aucun pays développé ou Européen et donc la finance se délocalise mondialement ailleurs.

Les pays développés se doivent d’investir, comme tout un chacun, ils ont donc besoins de ressources à placer. Il leur faut donc emprunter et s’ils sont dans l’Euro ils ne peuvent emprunter qu’aux banques privées du fait du statut de la Banque Centrale et elles ne peuvent prêter qu’a condition de toucher un intérêt d’au moins 3%.  1% est négligeable pour elles et c’est même de l’ordre de leurs erreurs de comptes.

De plus sur le marché mondial ou avec de bons traders on espère arriver à des revenus de 10% et plus, donc une bonne gestion serait plutôt de ce côté. De ce fait il est peu probable qu’une banque européenne investisse en Europe dans un marché libre. Bien, ceci entraine des intérets de l’ordre d’au moins 3% qui partent à l’étranger. C’est 3% de la Dette mais aussi du PIB qui nous échapent irrémédiablement. On pensait là d’un coté investir pour créer 3% de progression du PIB que l’on perd de l’autre côté dans une Dette qui nous coute au moins 3%. On rappelle que ceci n’est vrai que pour une Dette en Euro car dans toutes les autres monnaies l’intérêt est nul ou moins de 1% et dans ce cas leur investissement permet une croissance du PIB sans contre partie aux Banques privées ou spéculateurs.    

 

 

Les principes qui gouvernent mon raisonnement s’appuient essentiellement sur des mesures et sur des ordres de grandeur qui correspondent à un rapport de 10.  La grandeur considérée sera disons de 100 unités et pour elle toute variation à considérer sera d’environ 10%. Elle deviendra négligeable à 1%.

En économie l’unité qui s’impose est celle de la monnaie et évidemment se sera le dollar $.

Le PIB caractérise globalement l’activité de l’économie d’un pays par l’ensemble de sa Production . Produit intérieur brut - Wikipédia . Le produit intérieur brut (PIB) est un indicateur économique utilisé pour mesurer la production dans un pays, c’est à dire l’essentiel de  son économie réelle. Il est défini comme la valeur totale de la production de richesses (valeur des biens et services créés - valeur des biens et services détruits ou transformés durant le processus de production) dans un pays donné au cours d'une année donnée par les agents économiques résidant à l’intérieur du territoire national. C'est aussi la mesure du revenu provenant de la production dans un pays donné. On parle parfois de production économique annuelle ou simplement de production.

Il s'agit d'un agrégat des comptes nationaux, obtenu en additionnant des grandeurs mesurées par catégories d’agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques). Afin d'éviter que la même production entre plus d'une fois dans le calcul, ne font partie du PIB que les biens et services finaux (c’est-à-dire la valeur ajoutée, soit les biens et services de consommation et les biens d'équipement), les biens intermédiaires de production étant exclus. Cette production se divise en deux : celle privée et celle publique. Les services publics qui permettent de structurer l’état représente un enjeu politique et économique important. Le secteur public possède un poids certain dans l'économie nationale, tant par le nombre et la diversité des effectifs qu'il emploie (notamment dans la fonction publique), par ses dépenses, mais aussi par les prélèvements obligatoires qu'il rend nécessaire.

Les ordre de grandeur du PIB et de son taux de progression sont essentiels pour évaluer l’état de l’économie des pays. L’outil essentiel de gestion de cette économie est l’état et son budget. Les recettes de l’état permettent non seulement de gérer les outils d’infrastructures et de productions mais aussi les investissements nécessaire pour leurs développement. Sans état il ne peut y avoir de système économique performant. Donc, les ressources de l’état permettent tous ces investissements nécessaires à la bonne santé du système économique garant de sa prospérité.

 

 

Détail du Budget de la France   PIB (nominal) 2 808 milliards de US$ en 2011

Recettes (en Milliards €)        

                                                               Exécution 2009         

                                                                           Evaluations révisées 2010

                                                                                       Projet de loi des finances2011

                                                                                                   Variations(%)2011/2010

Recettes fiscales brutes :                        325,9   345,2   336,5   -2,5%                                              dont :                                                                avec 336,5/2808 = 12%

1. Impôt sur le revenu                             55,1     55,5     59,5     7,3 % 

2. Impôt sur les sociétés                          49,5     52,1     56,7     8,7 % 

3. Taxe sur la valeur ajoutée                  168,1   170,5   175,1     2,7 % 

Remboursements et dégrèvements        111,7     90,6     82,2    -9,3 %

Recettes fiscales nettes                          214,3   254,7   254,4    -0,1 %

Recettes non fiscales                                19,5     18,6     16,9    -9,3 %

Total recettes nettes du budget général 233,7   273,3   271,3    -0,7 %

 

 

 

Pour un PIB de 2808 M$  l’état Français a des recettes de 336 M$  (soit  336/2808 = 12%) qui financent ses différents services.  Ces recettes sont de l’ordre de 12% de son PIB. Ce résultat qui est de l’ordre de 10% est un en général l’ordre de grandeur des recettes de la fonction publique des pays évolués. C’est un chiffre raisonnable. S’il tombait à 1%  l’état n’existerait plus, il serait négligeable.

 

Dans une période de Crise économique l’état voit ses ressources diminuer et ses besoins d’intervention augmenter. Il lui faut donc faire des économies, et ou, des emprunts pour rétablir une situation économique plus régulière. Son intervention ne peut être négligeable et c’est son rôle de résoudre les problèmes communs.

 

 

Voyons ce qui ce passe en Grèce.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_la_Gr%C3%A8ce

 

Statistique de la Grèce

Produit Intérieur Brut (parité no….)          343 Milliards $(2008)

Population active                                         11  millions    (2009)

 

En 2011 la dette publique de la Grèce est de 160% du PIB alors qu’elle était de 125% en 2009.

La Dette publique est donc          1,6x343=550 Milliards $

 

Croissance économique de la Grèce par année

An       2003    2004   2005   2006   2007   2008   2009     2010     2011

Taux    3,5%   4,7%  3,7%   3,7%  4,2%   3,7%  -2,0%   -4,5%   -7,0%

 

Depuis 2009 les solutions imposées de l’extérieur n’ont rien résolu. Bien au contraire elles semblent plonger le pays dans le gouffre de la dette au rythme de –20% de plus par an alors que la récession s’est en même temps imposée en doublant chaque année de –2% à –4% puis -7% la chute de l’économie. Un vrai plongeon alors qu’auparavant cela semblait se maintenir.


En 2009 puis en 2010, la Grèce fait face à une grave crise des finances publiques. Le gouvernement socialiste élu en octobre 2009 annonce des mesures d'austérité. Elles comprennent notamment les points suivants4,5 :

  • diminution du salaire des fonctionnaires                                      (- 10 %) ;
  • diminution des pensions accordées aux retraités                          (- 10 %) ;
  • recul de 5 ans de l'âge légal de départ à la retraite        (65 ans contre 60) ;
  • réduction des investissements publics et des dépenses de fonctionnement de l’État ;
  • création de nouveaux impôts et de nouvelle taxes, hausse de 10 % des taxes sur l'essence, le tabac et l'alcool ;
  • hausse de la TVA de deux points      (23 % contre 21 %, et contre 19 % avant mars 2010) ;
  • baisse des dépenses de l'armement de 2,5 Milliards d'euros en deux ans.

La Grèce a reçu un prêt de 110 Milliards d'euros sur trois ans du FMI et de la zone euro. L'accord, passé sous condition d'une baisse des dépenses publiques, prévoit une réduction du déficit public, de 13,6 % du PIB en 2009 à 2,6 % en 2014. Pour l'année 2010, le déficit devait baisser à 9,3 % du PIB. En revanche, le gouvernement grec prévoit une hausse continue du chômage, de 12 % actuellement à 15 % en 2012, et prévoit aussi encore au moins deux années de récession (- 4 % en 2010 et - 2,5 % en 2011). À ces 110 milliards d'euros, s'ajoute, à partir de 2011, une aide supplémentaire de 60 à 85 milliards d'euros pour ses « besoins financiers » jusqu'en 2014.

 

http://www.20minutes.fr/article/567199/Economie-Gr-egrave-ce-110-milliards-d-euros-en-echange-de-l-austerite.php

"Le programme financier met  110 Milliards  d'euros à disposition de la Grèce sur trois ans pour lui permettre de faire face à ses obligations, les Etats de la zone euro contribuant à hauteur de 80 Milliards d'euros, dont 30 Milliards d'euros au cours de la première année" 2010, à un taux moyen de 5%, a expliqué le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, à l'issue d'une réunion à Bruxelles dimanche.

 

Les intérêts sur la Dette sont donc en ce moment au moins à 5% dans le cas du FMI et surement à plus de 10% comme le montrent les intérêts des obligations sur la zone Euro ci dessous.

 

 

 

Tableau de bord des taux d'intérêt sur le marché obligataire de la zone euro 2012

� www.gecodia.fr

 

Obligatations zone euro

 31 mai

 30 mai

Taux d’obligations d'Etat

2ans

5ans

10an

30an

    2an

5ans

10an

30an

 

Allemagne

0.02

0.28

1.24

1.76

      0.01

0.30

1.27

1.83

 

France

0.37

1.26

2.28

3.10

      0.40

1.37

2.40

3.23

 

Italie

4.44

5.49

6.01

6.29

      4.46

5.37

5.97

6.25

 

Espagne

4.88

6.22

6.61

6.81

     4.99

6.31

6.68

6.89

 

Belgique

0.79

1.96

2.99

3.50

      0.80

2.04

3.07

3.62

 

Grece*

-

-

-

-

      -

-

-

-

 

Pays Bas

0.21

0.81

1.55

1.94

      0.20

0.84

1.56

2.01

 

Autriche

0.52

1.21

2.04

2.78

      0.58

1.31

2.17

2.9

Portugal

11.89

14.14

11.85

10.00

      10.99

13.94

12.05

10.00

 

Irlande

7.13

7.19

7.47

-

       7.20

7.09

7.56

-

 

Finlande

0.19

0.70

1.51

-

      0.17

0.76

2.23

-

 

Le Problème est dans les intérêts associés à ces plans de sauvetage qui deviennent du genre des crédits révolvings. Ces intérêts usuriers sont liés aux banques et obligations privées qui sont l’une des obligations propres à la Crise des pays de l’Union Européenne. 

 

Bien, si l’on applique cet intérêt plancher au total de la Dette Grecque qui est de 550 Milliards $ on obtient    0,05x550 = 27,5 Milliards $ ( disons 30 Md$ pour arrondir) qui est sans doute la somme à débourser chaque année pour payer au moins les intérêts de cette Dette.

En ce moment elle le fait en empruntant à  15% ( ce qui triple la somme des intérêts à rembourser) ou même plus s’il le faut ce qui augmente automatiquement la dette comme le font les crédits revolving, alors sans espoir de remboursement du capital lui même.

 

Pour payer ces sommes l’état doit pour s’en sortir se serrer la ceinture en baissant d’autant les dépenses du budget de l’état que l’on évalue à environ 10%  du PIB et donc à 34 Md$. Reste alors 6,5 Md$ à l’état pour tourner  soit 1,9% du PIB. Ce qui est négligeable et donc….

 

On en arrive donc à quasiment annuler le budget de l’état pour ne payer que les seuls intérêt de la Dette. Evidemment sans budget plus d’état et c’est donc sa fermeture que cette solution impose d’office. On vient de démontrer l’absurdité de cette solution qui n’en est pas une puisqu’elle coule automatiquement le pays qui l’adopte.

 

Certains trouvent donc tout de suite la solution évidente qui est de quitter l’Euro et surtout pas l’Europe et de dévaluer leur nouvelle monnaie le Drachme.

 

Le pays sera alors à égalité avec la Grande Bretagne, la Suède, les USA, le Japon etc… qui eux ont tous leur propre banque Fédérale ce qui leur permet de se fournir en monnaie à volonté et ce qu’ils font à un intérêt inférieur à 1% , donc négligeable, et même pour certains à 0% directement, car ils n’ont pas l’obligation de se fournir en monnaie sur le marché obligataire comme l’Euro l’impose à leurs adhérents comme suite à la bonne idée de Giscard d’Estaing depuis 1973.

 

 

Donc voilà pourquoi seuls les pays de la zône Euro, et eux seuls, se retrouvent en Crise monnaitaire suite à la Crise mondiale de spéculations financières qui s’est étendue aux Dettes en Euros.

 

La Grèce avec des intérets à 16% , l’Irlande et le Portugal à 12%  et l’Espagne et l’Italie avec des intérets à 6%  sont tous à longue échéance dans le cas étudié ci dessus où l’état ne peut que s’écrouler dans le système actuel des Dettes gérées par les banques privées avec des rendements obligataires tels qu’ils sont en train de s'imposer.

 

 

 

Il y a une autre solution simple et c'est le réétalement de la Dette sur une période plus grande que les 5 ou 6 ans actuels et une baisse des intérets substancielle permettant de descendre aux alentour des 3% au plus. Les rachats échelonné de la Dette se faisant se faisant en parallèle par la Banque Centrale Européenne avec des obligations garanties par une gouvernance Européenne a mettre en place. Il faut aussi aligner les intérets de la Banque Centrale Européenne sur les autres Banques Centrales avec les même pouvoirs sans celà elle ne sera pas à même d'impulser ni la reprise économique ni surtout la progression de l'économie Européenne. 

 

 

 

 

 

 

 

 



02/07/2012
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