Etude de la crise

 

Ce blog est développé pour y exposer ce que j'appréhende de ces crises à répétition bien que je ne suis en rien un spécialiste de ce domaine mais qu'un certain nombre d'évidences se sont imposées à moi. Donc voilà le résultat de mon cheminement et de mes conclusions qui s'appuient au départ sur l’étude des variations du CAC40 .

 

 

Inversion de la courbe du chômage 

cliquez ci dessus pour un lien sur le blog avec l'article

 

 

     Ben Bernanke affole tous les marchés…

lalibre.be - 21/6/2013

Actualité Jeudi noir pour les marchés. Actions, dettes souveraines, matières premières, etc. : aucun actif n'était épargné. Le président de la Fed, Ben Bernanke, a semé la panique en annonçant la fin prochaine de la politique monétaire accommodante.

ACTUALITÉ Jeudi noir pour les marchés. Actions, dettes souveraines, matières premières, etc. : aucun actif n’était épargné. Le président de la Fed, Ben Bernanke, a semé la panique en annonçant la fin prochaine de la politique monétaire accommodante. 

Il aura suffi d’une phrase pour créer la panique jeudi sur des marchés boursiers déjà nerveux depuis plusieurs semaines.  

 

 

La magistrale leçon d'économie de George Soros à Angela Merkel

 Cliquez sur ce lien ci dessus pour obtenir le texte complet. Ci dessous des extraits de ce texte commentés.

 

Mon commentaire : Cet article De George Soros décortique les raisons de la Crise financière Européenne actuelle et met en évidence ses causes et leurs traitements. 

On peut dire qu'il est convaincant et que son intervention en Allemagne est toute en faveur du développement de l'Europe, l'Europe politique démocratique et financière.

Les causes de la crise et leurs remèdes telles qu'il les expose clairement semblent évidentes et traitent le problème globalement et au fond.

Cet exposé me conforte dans mon diagnostique technique et simpliste qui se résume en deux faits fondamentaux:

- L'étude statistique de la croissance du PIB de la France met en évidence une perte de 2 à 3% à partir de 1974 suite à l'abandon par sa banque centrale au bénéfice des banques privées de son pouvoir de prêts directement à l'état. Ceci entraîne automatiquement une prise de bénéfice d'autant  (2 à  3%) sur les emprunt de l'état. Quand l'emprunt d'état est équivalent au PIB (90%) c'est presque autant de perte du PIB surtout lorsque cet emprunt est dans des mains extérieures. En tout cas on peut penser sur  1 à 2% de pertes de croissance.                                          Cliquez sur l'image ci dessous

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est a noter que la chute de croissance du PIB en France à partir de 1975 ne se manifeste pas sur le taux de croissance du PIB en GB qui reste autour de 3 % et ceci jusqu'au crack de 2008. Mais eux ne sont pas dans l'Euro.

Ce fonctionnement français, qui s'est imposé ensuite à la BCE Européenne, entraîne aussi plus qu'une perte de croissance une perte de gouvernance qui elle aussi .....  

Le Traité de Maastricht qui considérait par exemple comme acquise l’idée que seul le secteur public pourrait produire des déficits chroniques, puisque le secteur privé pourrait toujours être en mesure de corriger ses propres excès... ...en créant une banque centrale indépendante, les États membres sont devenus endettés dans une monnaie qu’ils ne contrôlent pas. Ceci les a exposés au risque de défaut... ...Cette crise a en effet été presque entièrement auto-infligée...

- L'étude statistique des variations des taux des principales Bourses mondiales met en évidence des croissances de 100% par an de l'ensemble des valeurs sans aucune connexion avec la réalité économique du marché comme lors du Big bang de 1986 ou précédant les krachs de 2002 ou 2008 mais liées aux spéculations financières dues à la dérégulation de la finance mondiale. On  a cette occasion cédé les rênes à une finance virtuelle qui génère des flux sans aucune mesure avec l'économie réelle. Ce serait la finance qui se finance elle même....Les régulateurs ont permis aux banques commerciales d’acquérir des obligations étatiques à hauteur de montants illimités, sans mettre de côté aucun capital-risque, et la Banque centrale européenne a accepté toutes les obligations étatiques selon son escompte officiel et en des termes égaux.

 

 

 

 

Article de La Tribune du 10/4/2013 : 

 

 

L’objectif de ma venue ici aujourd’hui est d’aborder la crise de l’euro. Au vu des récents événements, je pense que vous serez d’accord sur le fait que cette crise est loin d’être résolue. Elle a d’ores et déjà causé des dommages considérables sur le plan financier et politique, et engendré un impact humain immense. Cette crise a également transformé l’Union européenne en une entité radicalement différente de ce à quoi elle se destinait à l’origine. L’Union européenne a toujours eu pour vocation de constituer une association volontaire d’États égaux, mais la crise l’a changée en un ensemble hiérarchique, chapeauté par l’Allemagne et par d’autres pays créanciers, en charge du sort d’États lourdement endettés, relégués à un statut de deuxième classe…

…Aggravant encore la situation, la politique d’austérité mise en avant par l’Allemagne a pour effet de prolonger la crise et de perpétuer la subordination des pays débiteurs. …

 

…Comment l’Europe en est-elle arrivée à un tel désastre ? Et comment peut-elle s’en extraire ? Telles sont les deux questions que je souhaite aborder. 

… Je considère que la crise de l’euro ne peut être pleinement comprise sans prise en compte du rôle considérable qu’ont joué les erreurs et les malentendus dans sa création. Cette crise a en effet été presque entièrement auto-infligée. Elle revêt en ce sens une nature cauchemardesque.

La réponse à la deuxième question est en revanche extrêmement simple. En effet, lorsque les problèmes sont clairement compris, la solution émerge quasiment d’elle-même. …

Je développerai les raisons pour lesquelles je considère que l’Allemagne est en grande partie responsable des erreurs de politiques qui ont engendré la crise. Mais j’aimerais d’ores et déjà préciser clairement que je n’entends nullement faire le procès de l’Allemagne.

 

…la Communauté européenne du charbon et de l’acier s’est peu à peu transformée en Union européenne, étape par étape.

La France et l’Allemagne furent en première ligne de cet effort. …

… un processus qui aboutit à la réunification de l’Allemagne en 1990 et à la ratification du Traité de Maastricht en 1992. S’en suivit une période de consolidation qui perdura jusqu’à la crise financière de 2007-2008.

Malheureusement, le Traité de Maastricht présentait une faille fondamentale. Les architectes de l’euro reconnaissaient qu’il y avait là une construction incomplète : une union monétaire sans union politique. …

… L’euro revêtait toutefois de nombreuses autres défaillances, dont ni les architectes ni les États membres n’étaient pleinement conscients. Le Traité de Maastricht considérait par exemple comme acquise l’idée que seul le secteur public pourrait produire des déficits chroniques, puisque le secteur privé pourrait toujours être en mesure de corriger ses propres excès. La crise financière de 2007-2008 démentit cette idée. Elle révéla également une défaillance presque fatale dans la construction de l’euro : en créant une banque centrale indépendante, les États membres sont devenus endettés dans une monnaie qu’ils ne contrôlent pas. Ceci les a exposés au risque de défaut.

Les pays développés n’ont aucune raison de connaître un défaut (défaut de payement ou faillite); ils peuvent toujours imprimer de l’argent. Leur monnaie est susceptible de se déprécier en valeur, mais le risque de défaut est pratiquement inexistant. En revanche, les pays moins développés contraints d’emprunter dans une devise étrangère courent un risque de défaut. Pour aggraver encore la situation, les marchés financiers sont susceptibles de pousser de tels États vers un défaut au travers de raids baissiers. Ce risque de défaut a relégué certains États membres au statut de pays du Tiers monde surendettés dans une devise étrangère.

Avant la crise financière de 2007-2008, autorités et marchés financiers ignoraient cette caractéristique de l’euro. Lorsque l’euro est apparu, les obligations étatiques étaient considérées sans risqueLes régulateurs ont permis aux banques commerciales d’acquérir des obligations étatiques à hauteur de montants illimités, sans mettre de côté aucun capital-risque, et la Banque centrale européenne a accepté toutes les obligations étatiques selon son escompte officiel et en des termes égaux. Ceci a de manière perverse incité les banques commerciales à accumuler les obligations des États membres les plus faibles, soumis à des taux plus élevés dans le but de gagner quelques points de base supplémentaires. Ainsi, les différentiels de taux d’intérêt entre les différentes obligations étatiques ont pratiquement disparu.

Cette convergence des taux d’intérêt a entraîné d’un autre côté une divergence de la performance économique. 

… Il existe un parallèle étroit entre la crise de l’euro et la crise bancaire internationale de 1982. À l’époque, le FMI et les autorités bancaires internationales avaient sauvé le système bancaire mondial en prêtant juste assez d’argent aux États lourdement endettés pour leur permettre d’échapper au défaut, les poussant toutefois un peu plus vers une dépression durable. L’Amérique latine a, à cet égard, perdu dix ans. …

… Pour autant, ignorer que l’euro lui-même présente des problèmes structurels qui doivent être corrigés revient à ignorer la cause profonde de la crise de l’euro. C’est pourtant ce à quoi nous assistons.

 

C’est ici que le terme allemand « Schuld » joue un rôle clé. Comme vous le savez, il signifie à la fois dette, responsabilité, ou encore culpabilité. Son utilisation a rendu naturel – ou « selbstverständlich » – pour l’opinion publique allemande d’accuser les États 

 Peut-être était-il été politiquement acceptable en 1982 d’imposer l’austérité aux pays moins développés afin de sauver le système financier international. Pour autant, une telle démarche à l’égard de la zone euro est aujourd’hui incompatible avec cette idée d’une Union européenne qui constituerait une association volontaire d’États égaux. 

… La problématique politique réside dans le fait que l’Allemagne n’a jamais souhaité occuper la position dominante qui lui a été conférée, et dans sa réticence à accepter les obligations et les responsabilités attachées à une telle position. 

… La problématique financière réside quant à elle dans le fait que l’Allemagne impose les mauvaises politiques à la zone euro. L’austérité ne fonctionne pas. Vous ne pouvez pas réduire le fardeau de la dette en réduisant le déficit budgétaire.  Si mon analyse est correcte, une solution simple émerge d’elle-même. Cette solution peut être résumée en un mot : les euro-bonds. …

 

… Les euro-bonds ne sont autres que des obligations conjointes et solidaires de tous les États membres. S’il était possible aux États qui se conforment au Pacte budgétaire de convertir l’intégralité de leur stock existant de dette étatique en euro-bonds, l’impact positif serait proche du miracle. Le risque de défaut disparaîtrait, de même que les primes de risque. Les bilans des banques bénéficieraient d’un coup de fouet immédiat, de même que les budgets des États lourdement endettés, dans la mesure où le coût de l’amortissement de leurs stocks de dette étatique existants s’en trouverait réduit. …

… Le Pacte budgétaire établit un certain nombre de remparts adéquats contre le risque qu’implique toute obligation conjointe et solidaire. Conformément à ce Pacte budgétaire, les États auraient la possibilité d’émettre de nouveaux bons et de nouvelles obligations pour remplacer ceux arrivés à maturité, mais rien de plus ; au bout de cinq ans, l’encours de la dette serait progressivement ramené à 60% du PIB…

 Premièrement, le Pacte budgétaire en lui-même est un instrument mal conçu. L’introduction des euro-bonds apporterait un coup de fouet à la zone euro, mais il est possible que ce coup de fouet ne soit pas suffisant. Dans ce cas, une stimulation budgétaire et monétaire serait nécessaire. Pour autant, une telle difficulté constituerait un véritable luxe.

Deuxièmement, l’Union européenne a également besoin d’une union bancaire, et finalement d’une union politique. Le sauvetage de Chypre a encore davantage accentué ces besoins, en remettant en cause le modèle d’entreprise des banques européennes, qui dépendent largement des gros dépôts.

La principale limite des euro-bonds réside dans le fait qu’ils ne sont pas de nature à faire disparaître les écarts de compétitivité. Il serait toujours nécessaire pour chaque État d’entreprendre des réformes structurelles.

 

…Permettez-moi de synthétiser mon argumentation. Je considère que l’Europe se porterait mieux si l’Allemagne procédait à un choix entre les euro-bonds et une sortie de la zone euro, plutôt que de poursuivre dans la ligne de conduite actuelle consistant à ne fournir que le minimum pour maintenir l’euro en vie. Et l’Europe se porterait mieux quelle que soit la décision de l’Allemagne. De plus, ceci vaut non seulement pour l’Europe mais également pour l’Allemagne, excepté à très court terme. …

 

 

 

 

 

Le Figaro - Conjoncture : La Grande-Bretagne perd son triple A 

25/2/2013 - Ceci après la France et les USA alors où est la différence ?

Fitch retire le « AAA » de la Grande-Bretagne, Actualités - Les Echos  20/4/2013

L'agence Fitch Ratings a retiré ce vendredi soir sa note maximale « AAA » à la Grande-Bretagne, en raison de la dégradation de sa situation économique qui l'a amenée à revoir en hausse ses prévisions en matière de dettes publiques.

Elle explique dans un communiqué prévoir désormais que la dette publique britannique culminera à 101% du produit intérieur brut (PIB) sur l'exercice budgétaire 2015-2016 ....

La note du pays a été abaissée d'un cran à « AA+. Sa perspective d'évolution est « stable .... 

Fitch est la deuxième agence à déclasser la Grande-Bretagne en quelques semaines. Moody's avait retiré son « Aaa » au pays en février dernier, ....

La livre sterling a décroché face au dollar après l'annonce de cette décision. Elle s'échangeait contre 1,52233 dollar (-0,30%) vers 18h30. 
 
Commentaire:
Il ne semble pas que la Grande Bretagne fasse beaucoup mieux que la France malgré les réformes et dérégulations depuis Tatcher, des ressources en pétrole et celles de la city bien enviables, la livre sterling qui permet bien des ajustements et enfin le gouvernement complètement néo libéral de Cameron depuis 2010.
Cela fait beaucoup d'avantages en sa faveur pour un résultat pas si enviable que ça et donc où est la faille  ????
 
 

 

 

 

 

 Le problème de Chypre est exemplaire du problème de la Crise Financière et de sa solution.

Mon commentaire 31/03/2013:

Je ne suis ni un expert économique, ni bancaire, ni politique et surtout pas à propos de Chypre qui a de nombreux problèmes sur tous ces plans. C’est un état de l’Union Européenne qui appelle à son secours suite à la faillite de son système bancaire.

Les autorités chypriotes et son président et premier ministre Dimítris Khristófias est le seul chef d'État et premier ministre membre d'un parti communiste au sein de l'UE. Evidement, les Autorités chypriotes n’ont rien à voir avec le système bancaire chypriote et sa faillite qui est complètement ouvert et dépendant du monde extérieur ne serait ce que pour rassurer le tourisme et les placements étrangers qui ont fait sa fortune et aussi sa faillite par sa gestion. C’est le monde des affaires et surtout des finances qui est le total responsable de ce qui c’est passé.

Cela devrait être reconnu comme étant vrai par tout le monde : à la fois les banquiers, leurs clients et les autorités. C’est ce qui c’est passé effectivement avec un compromis final qui a transformé le prélèvement initial sur tous les comptes bancaires en un prélèvement sur ceux spéculatifs dépassant les 100.000 €. En effet ce ne sont pas les petits clients confiant leur paie et sa gestion, comme l’impose le système financier actuel, qui doivent faire les frais d’une faillite due à la spéculation des fortunes venant surtout de l’extérieur, d’après ce qu’on dit. Les banquiers en ont convenu et n’ont d’ailleurs pas trouvé d’autre solutions que celle de l’Union Européenne. Heureusement que l’Europe était là sans cela il ne restait probablement que la faillite pour tous ou se vendre au moins offrant par idéologie.

 

C’est donc l’état et non le marché qui encore vient au secours d’un système qui n’accepte d’être régulé.

Mais, cette fois et c’est rare, ce ne sont pas les pauvres essentiellement qui paient pour la faillite des riches qui eux, avec les banques, sont les véritables responsables.  

Là, les politiques se sont montré véritablement responsables pour éviter une catastrophe.

C’est un pas en avant vers une partie importante de la solution de la crise mondiale. Mais ce n'est ni Chypre, ni l'Union Européenne qui résoudra la crise mondiale.    

Voir le prochain Krach 

 

Chypre : les gros dépôts pourraient être ponctionnés jusqu'à 60 %

Le Monde‎ - 31/03/2013

En contrepartie d'un prêt de 10 milliards d'euros conclu à Bruxelles, les autorités chypriotes doivent trouver 5,8 milliards (on devrait dire ont accepté de trouver de suite 5,8 milliards sur les 10 milliards à rembourser, et pour cela ces autorités ont proposé d’effectuer une ponction sur les dépôts à la banque ). A cette fin, les comptes dépassant 100.000 euros  sont gelés à la Bank of Cyprus et à la Laïki, les deux plus grandes banques du pays. La première (18,5 milliards d'euros de dépôts) doit être restructurée et la seconde (9,2 milliards) liquidée.

Des calculs sont en cours pour déterminer l'ampleur de la ponction prévue sur les dépôts à la Bank of Cyprus, qui a été fixée pour l'instant à 37,5% mais pourrait aller jusqu'à 60%.

Les détenteurs de dépôts de plus de 100.000 euros verront au moins 37,5% de leurs fonds transformés en actions, et 22,5% en plus qui sera immobilisé jusqu'à ce que les autorités sachent si elles peuvent remplir les conditions du plan de sauvetage, a indiqué samedi soir la Banque centrale.

"La première estimation a été que 37,5% des dépôts au-delà de 100.000 euros seront convertis en actions", a également indiqué à la presse le ministre des Finances Michalis Sarris. "Pour être sûrs --une fois que tous les calculs auront été faits sur le montant de la somme dont on a besoin--, 22,5% a été mis de côté", a-t-il ajouté. La Banque centrale a indiqué que la décision finale sur le pourcentage à déduire serait faite "dans pas plus de 90 jours après la fin de l'évaluation" et le reste serait rendu au dépositaire. A la question de savoir si la ponction pourrait être supérieure à 60%, Mario Skandalis, un expert et cadre de la Bank of Cyprus, a indiqué que c'est "une possibilité mais je dirais qu'elle reste assez lointaine".

Selon Marios Mavrides, député de Disy, le parti de droite du président Nicos Anastasiades, les 40% restants seront placés "dans un compte bloqué pendant six mois pour empêcher les gens de retirer tout leur argent", mais doivent au final revenir à leur propriétaire, a ajouté M. Mavrides, tout en rappelant que ce délai de six mois menaçait la survie de nombreuses entreprises. De façon générale, la restructuration drastique du paysage bancaire va avoir des conséquences dramatiques pour l'économie, ont prévenu de nombreux experts.

"Chute libre"

L'Institut de la finance internationale (IIF), qui représente les plus grandes banques du globe, a estimé que pays allait connaître une "chute libre", avec une récession pouvant atteindre 20% sur les deux prochaines années.

Parallèlement, les autorités se sont engagées à mener une enquête approfondie après la publication dans la presse d'une liste de prêts octroyés à des personnalités politiques qui auraient vu leur dette effacée par les banques pourtant proches de la faillite. Selon la presse grecque, Bank of Cyprus, Laïki et Hellenic Bank ont effacé des millions d'euros de dettes ces cinq dernières années au bénéfice de députés, de proches ou de sociétés liées à des personnalités politiques. Mais plusieurs personnes citées ont démenti tout favoritisme ou délit. A ce sujet, le ministre des Finances a indiqué que les "banques, de temps en temps, font le choix de récupérer ou non l'argent qu'elles ont prêté". "Ces pratiques ne sont pas rares", a-t-il ajouté.

Alors que les Chypriotes débutaient un long week-end, lundi étant férié, les mouvements de fonds restaient fortement limités. Pour les entreprises, seules les transactions commerciales habituelles et validées par une commission indépendante sont autorisées. Pour les particuliers, les retraits sont limités à 300 euros par jour et par personne et les paiements par carte à l'étranger ne peuvent dépasser 5.000 euros par mois. Les virements bancaires restent impossibles vers l'étranger et limitées vers Chypre même. Par ailleurs, les voyageurs quittant l'île ne peuvent pas emporter plus de 1.000 euros en espèces. A Larnaca, le principal aéroport du pays, des affichages en grec, anglais et russe pressent les voyageurs de respecter ces restrictions. Le décret instaurant ces mesures a été prolongé jusqu'à la fin de la semaine prochaine. La Banque centrale de Chypre a cependant indiqué que l'ensemble des mesures seraient réexaminées sur une base quotidienne pour être "ajustées" ou "allégées".

 

 

 

 

Début Mars 2013                                                             et fin Avril un nouveau record 16.000 points

Un nouveau Krach d'ici 2014 ?

                                                   

L'introduction à la Crise suivante à partir des variations des indices des diverses bourses et du CAC40, a été écrite au début de l'année 2010 pour mettre en évidence des aberrations de croissance ou de cycles de variations qui n'ont plus rien rien à voir avec l'économie réelle et concernent des sommes considérables associées à une spéculation qui génèrent des croissances régulières de bien plus de 20% sur l'ensemble de toutes les bourses sur plusieurs années comme de 1995 à 1999 sans aucune correspondance avec les performances de l'industrie. C'est une spéculation générée par une finance totalement virtuelle obtenue par des manipulations bancaires frauduleuses.

Bref, en analysant les variations du S&P 500 on voit bien se renouveler successivement une troisième manipulation spéculative à partir de 2009 qui dés février 2013 atteint la valeur de 14400 $  supérieure aux 14 000 $ qui fut le sommet de 2007 qui précéda la chute de 2008 et la crise dite des Supprime.  On peut donc en conclure un mauvais présage pour 2014 ? Un nouveau Krach !

S&P 500

 

Comme si ces variations pouvaient raisonnablement correspondre à quoique ce soit de normal. Le Big Bang de 1986 avec sa chute en 1987 ne se manifeste pas ici, ou si peu, et c'est bien Tatcher qui en est responsable. il a fallu un certain temps jusqu'en 1995 pour que le système financier exploite enfin ces déréglementations. Les fluctuations semblent encore raisonnables et la croissance régulière. A partir de 1995 et jusqu'en 2001 la croissance, mesurée par sa pente, devient 5 fois plus grande et sans commune mesure avec la réalité et donc c'est la conséquence d'un dérèglement par rapport au marché dû sans aucun doute à une spéculation 5 fois plus importante que le marché lui même. Cela provoque une bulle purement financière avec une production de fluidités virtuelles qui ne peut qu'exploser. Ce qui se produit en 2001. Mais, on se doit d'atténuer raisonnablement cette explosion pour en limiter la catastrophe en introduisant de nouvelles fluidités pour recapitaliser le système bancaire et lui permettre d'atterrir en douceur. Cette recapitalisation  est obtenue au détriment des consommateurs du marché, c'est à dire de la cassette des citoyens et de leur état.

On a donc amorcé une pompe à pognon qui transfert des liquidités du consommateur bon citoyen vers le spéculateur qui dispose au départ de ces capitaux pour jouer à la bourse. Elle fonctionne en deux temps une création de liquidité par les banques pour des placements spéculatifs à 90 jours et un renflouement des banques par les états et leurs emprunts et on recommence 3 fois ....

Les plus riches s'engraissent pendant que les plus pauvres paient.

Et, on semble encore très loin de réussir à brider cette pompe ....  elle reste tout aussi efficace.

 

 

Introduction à la Crise.

 

 

Comment comprendre ce qui se passe vraiment avec cette succession de crises économiques mondiales ? Tous les marchés boursiers s’effondrent. De grandes banques et même des états sont en faillites et doivent être recapitalisées en catastrophe.

La bourse et sa cote qui traite et mesure la valeur des entreprises est en quelque sorte la température de l’état et de la situation économique des sociétés et donc du système. Ce sont ses variations qui sont a même de nous renseigner sur ce qui se passe avec pour unité de mesure, encore et toujours, la monnaie et surtout le dollar. Avant 1986 rien a signaler.                                       

cliquer sur le graphe  

 

 

Qu’est ce qu’on voit et qui résume l’allure de cette courbe ?  De 1965 à 1985 les variations du CAC40 comme de toutes les autres places boursières varient très régulièrement dans une bande étroite et régulière. Cette valeur a un coefficient multiplicatif prés représente quasiment celle de la totalité de l’industrie du monde. Les deux premiers chocs pétroliers en 1973 et 1979 n’apparaissent d’ailleurs pas comme significatifs car ils ne touche qu’une petite part de cette industrie. Par contre en 1986 le Big Bang de Londres marque un saut géant qui double la valeur du CAC40 qui passe de 800 à 1600 sans aucune raison valable. Et, d’ailleurs il va s’écrouler en 1987. Ce premier pic est une aberration qui marque le début d’une décennie chaotique avec des soubresauts du CAC40 entre 1000 et 2000. L’encadrement du CAC40 est passé de 100 a presque 1000. A partir de 1986 deux montagne gigantesques apparaissent en forme de M  avec des sommets en 2000 et 2007 qui vont s’écrouler pour redescendre dans la bande de l’encadrement de 1986. Les soubresauts sont là encore. 

 

Voilà le résultat de mes observations résumées par un graphique qui permet de démontrer un certain nombre d’évidences. Et la première évidence est que la chute de la bourse n'est pas la conséquence de la Crise financière mais plutôt au contraire que la crise est la conséquence de la spéculation boursière. La valeur de la bourse double de 800 à 1600 en 1986 puis triple de 2000 à 7000 de 1997 à 1999 sans relation avec la réalité du marché.

On entend régulièrement dire, par des experts économistes tels que Guillaume Roquete de Valeurs Actuelles, que la bourse a subit du fait de la crise d’énormes pertes depuis 2008 chutant de moitié de 6.500 à 3.200 et donc qu'il faut la plaindre. Il suffit de regarder la courbe de variation du CAC40 en bleuté pour se rendre compte que les deux sommets du super  M  sont complètement virtuels. Ce sont des valeurs purement associées à des bulles financières qui ne peuvent qu'exploser, ce qu'elles ont fait. Certains en ont fait leur beurre au détriment des autres. 

 

Le début de tout celà est le Big Bang de 1986 qui caractérise le doublement des valeurs de la bourse, sans aucune raison valable, qui est responsable et qui préfigure les dérèglements financiers qui suivent. Plus précisément ce sont Thatcher et Reagan qui à cette époque opèrent des dérèglementations responsables d’une dérégulation des marchés. Clinton fin 1999, 13 ans plus tard, n’a rien a voir avec cette dérégulation qui est déjà complètement là et n'a pas besoin de lui quoiqu'on en dise. Ce sont d'ailleurs les républicains majoritaires qui voteront ce qu'on lui reproche.

Ces écarts se manifestent dans toutes les places mondiales avec un enrichissement effectif bien plus à Londres qu’à Paris qui ne suivra que bien plus tard en particulier en supprimant les frais financiers sur les transactions et en adoptant l’Euro que tardivement vers les 2000. Ces exemptions de frais, la vente à découvert et le développement des Hedges Funds sont les responsables du déraillement du système financier et doivent être directement corrigés si on veut éviter qu'une guerre économique entre les possédants et spéculateurs financiers et le reste du monde ne dérape en troisième guerre mondiale.

 

La Solution : La taxe Tobin ne doit pas être un prélèvement à 0,01% indolore mais au moins entre 0,1% et 1% et une réglementation plus transparente des Hedges Funds est necessaire pour éliminer la spéculation qui s’est installée. Le tout redistribué par et sous la responsabilité de la Banque mondiale en attendant mieux.

Mais, si Paris seul met le système en place c’est le suicide de sa place boursière qui déjà s’est fortement dépréciée cette année 2011 (-17% en 2011 alors que Wall street est à l'équilibre). 

Rappel : L’article 11 de la loi de finances pour 2008 a supprimé l’impôt sur les opérations de bourse de Paris prévu aux articles 978 etc…qui prélevait 230 millions d'Euros ce qui démontre que notre gouvernement procède, à contre courant, sans aucune visibilité et uniquement par activisme. Il aurait dû profiter de ses diverses présidences Européennes et Mondiales pour mieux intervenir, surtout plus efficacement, et maintenant isolé son activisme est mal vu. Son crédit est gaspillé.

 

 

 

Finalement en regardant cette courbe on aurait du apercevoir, dés leur apparition, que ces sauts avec des croissances de 100% par an extravagants correspondant par leur immensité à une aberration financière qui ne pouvait être expliquée par rien de réel et de raisonnable économiquement: aucune logique à cela si ce n'est des espoirs fous de fortunes des plus riches, qui évidemment eux seuls y avaient accès; sans pratiquement aucuns risques puisque c'était à la hausse et qu'on pouvait ne risquer que les gains si on était raisonnable. Ce qui est une utopie.

Les excès de liquidité étaient dus à de la finance virtuelle déconnectée du marché et ceci dés 1986. Comment tous ces experts ne pouvaient pas s'en apercevoir si ce n'est par mauvaise foi ou plutôt par une foi sans limite dans un système capitaliste et dans ce cas c'est bien une démonstration de mauvaise foi évidente pour pouvoir y accéder !

On avait pas besoin de connaissances en sciences économiques pour trouver ce résultat évident en soi qui consiste à truander tout le monde en créant de la fausse monnaie et donc de la monnaie virtuelle sur le dos des plus pauvres. Et c'est en donnant aux banques, dirigées par les possédants, ce pouvoir de création en sachant pertinemment qu'il est impossible de résister bien longtemps à cette manne si pressante que l'on a enflammé le système financier mondial.

 

 

 

 

La Bourse et la Crise étudie en détail la Crise de la Bourse pour comprendre ensuite celle de la Dette dans un blog unique celui de la Crise où de plus j’inclus des articles intéressants comme ceux de Michel Rocard.

La Crise de la Dette qui suit nous permet de développer tout ce qui touche à la monnaie et permet de comprendre en 13mn sa gestion et sa création dans une vidéo trés pédagogique.

Conséquences de la loi Giscard Pompidou sur le Taux de Croissance en France. J'aborde aussi une critique globale du système et un diagnostique. 

Analyse de la Crise de la Dette publique en Euro

 

 

cliquez sur:    

 

 

Videos A voir 

Sortir de la Crise Alain Touraine (6) ***** 15mn

http://www.les-ernest.fr/orlean 16mn10  L'instabilité des marchés 

http://www.youtube.com/watch?v=r4pO9EKzxe4 56mn L'argent Dette 

 

 

 

 

 

Sommet européen : "Les Allemands n'ont rien vu venir"

Le Point – le 29/6/2012-         Le scénario inattendu du sommet de Bruxelles a validé la stratégie de Hollande : contourner Merkel. Le  scénario inattendu du sommet européen de Bruxelles a illustré la volonté du président français François Hollande de sortir, autant que possible, ...

20minutes.fr/economie le 29/6/2012 il y a là dans cette succession

de titres, dans le même journal, le même jour, un résumé en soi qui en dit long.......

La dette publique française augmente au 1e trimestre et passe à 89,3% du PIB

France: croissance nulle confirmée au 1er trimestre, recul du pouvoir d'achat

<a href="http://www.20minutes.fr/economie/961853-et